Article très intéressant vu dans Science et Avenir du mois de février, consacré aux pistes pour trouver une molécule du désir féminin et résoudre ainsi les problèmes de libido des femmes.
C’est un sujet très important pour les femmes ayant été atteintes par un cancer du sein car une grande partie d’entre elles connaît des troubles de la sexualité après traitement.
Ces troubles se caractérisent par une baisse du désir pour celles qui ont reçu des traitements anti-hormonaux (même si l’on ne peut faire de généralité tant le désir féminin réagit à des mécanismes différents d’une femme à l’autre).
Toujours est-il que c’est rassurant de voir, mesdames, que le sujet n’est pas pris à la légère. Jacques Hervy, cancérologue à Nice, confirme notamment que ces troubles du désir peuvent avoir un effet désastreux, entraînant un cercle vicieux pouvant mener à la dépression, au conflit de couple et jusqu’au divorce. Des millions de femmes dans le monde sont concernées.

Bien sûr si les grands labos avancent sur le sujet c’est d’abord pour la manne financière que cela représente, mais dans notre cas, on ne va pas s’en plaindre !
Quoiqu’il y a toujours un bémol à mettre dans ce genre "d’avancée". Car la sexualité féminine étant très complexe, et même si en cas de baisse du désir une pilule miracle pourrait intervenir, il faut faire très attention à bien appréhender le contexte psychologique dans lequel intervient ce trouble. Il peut cacher parfois bien d’autres causes qu’un simple dérèglement hormonal… et dans ce cas la pilule du bonheur ne constituerait qu’une illusion masquant une angoisse plus profonde, et qui ne se traite pas à coup de molécules !